La race humaine
en rapport à la nutrition selon les groupes sanguins

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Origine africaine (pour les listes africaines d'aliments)
Origine asiatique
(pour les listes asiatiques d'aliments)
Origine européenne ou blanche
(pour les listes caucasiennes d'aliments)

En règle générale, les personnes du groupe A d'ascendance purement européenne sont plus souvent AA que AO.  De même, leurs congénères d'origine asiatique qui appartiennent au groupe A ou au groupe B sont plus souvent AA ou BB que AO ou BO.  En revanche, posséder des aïeux africains augmente la probabilité pour un individu d'être porteur d'un gène O*.

Cela explique notamment pourquoi les sujets d'origine africaine sont souvent intolérants au lactose, même lorsqu'ils appartiennent au groupe B (groupe sanguin qui tire normalement bénéfice de l'absorption de produits laitiers).

On doit aussi tenir compte d'éléments géographiques et culturels.  Par exemple, les personnes d'origine asiatique, peu habituées par tradition aux produits laitiers, devront, même lorsqu'elles appartiennent au groupe B, veiller à introduire ces aliments dans leur régime de manière très progressive, afin de laisser à leur organisme le temps de s'y accoutumer.

Source : page 62-63, "4 Groupes sanguins, 4 Régimes", version canadienne

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Le gène du groupe O étant récessif par rapport à ceux des groupes A et B, une personne porteuse de gènes A et O (AO) appartient au groupe A, et une personne porteuse de gènes B et O (BO), au groupe B.

Source : page 62, "4 Groupes sanguins, 4 Régimes", version canadienne

Gène :
Composant de la cellule qui gère la transmission des caractères héréditaires grâce à la construction d'une protéine ou d'une enzyme spécifique.  Les gènes se composent d'une longue chaîne d'acide désoxyribonucléique (ADN) localisée dans les chromosomes du noyau de chaque cellule.

Source : page 413, "4 Groupes sanguins, 4 Régimes", version canadienne

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Ses origines : 

L'homme de Neandertal se nourrissait probablement de plantes sauvages, de larves et des restes laissés par les animaux prédateurs.  Les premiers hominidés étaient d'ailleurs plus souvent proies que prédateurs, victimes surtout de parasites et de bactéries.

À mesure que le genre humain a colonisé d'autres régions et dû changer d'alimentation et de conditions de vie, des phénomènes d'adaptation se sont produits au sein des systèmes digestif et immunitaire des individus, afin qu'ils puissent survivre, puis prospérer dans leur nouvel environnement.  Ces changements se retrouvent au niveau des groupes sanguins, qui semblent avoir suivi les grandes étapes du développement humain :

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Ascension de l'homme jusqu'au sommet de la chaîne alimentaire (évolution du groupe O jusqu'à sa plus pleine expression).
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Passage d'une existence de chasseur-cueilleur à une vie plus civilisée d'agriculteur (apparition du groupe A).
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Mélange et migration des races du berceau africain vers l'Europe, l'Asie et les Amériques (naissance du groupe B).
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Union moderne de groupes ethniques disparates (avènement du groupe AB).

Chaque groupe sanguin contient le message génétique de l'alimentation et du mode de vie de nos ancêtres et, bien que nous soyons fort éloignés d'eux, nombre de leurs traits caractéristiques nous affectent encore.  Connaître ces prédispositions aide à comprendre la logique des régimes adaptés à chaque groupe sanguin.

Source : page 25-26, "4 Groupes sanguins, 4 Régimes", version canadienne

 

Origines et déplacements des groupes sanguins O

Pendant l'essentiel de l'époque écoulée depuis l'apparition de l'homme sur la Terre, l'humanité toute entière appartenait au groupe sanguin O, occupait un espace restreint, possédait une alimentation identique et respirait les mêmes micro-organismes.

Environ trente mille ans avant Jésus-Christ, les hordes de chasseurs devaient s'aventurer chaque jour plus loin en quête de nourriture tant le gibier se faisait rare.  Quand un bouleversement climatique transforma l'étendue giboyeuse du Sahara en désert et que les régions septentrionales jusque-là glaciales se réchauffèrent, ils osèrent quitter l'Afrique.

Les chasseurs-cueilleurs de groupe O primitif quittèrent leur Afrique natale pour se diriger vers l'Europe et l'Asie, à la recherche de nouveaux troupeaux de gros gibier.  Avec les conditions environnementales nouvelles auxquelles ils se sont alors trouvés soumis sont apparues les caractéristiques raciales modernes.

Le groupe sanguin O demeure encore aujourd'hui le plus répandu.

Source : page 26-27-28, "4 Groupes sanguins, 4 Régimes", version canadienne

 

Origines et déplacements des groupes sanguins A et B
(quelque part entre dix mille et quinze mille ans avant Jésus-Christ, sur les hauts plateaux de l'Himalaya (aujourd'hui divisés entre l'Inde et le Pakistan)).

Le gène du groupe A, né en Asie ou au Moyen-Orient, fut apporté en Europe occidentale et septentrionale par les peuples indo-européens.  D'autres mouvements migratoires l'introduisirent en Afrique du Nord, où il se diffusa au sein des populations sahariennes.  Apparu sur les contreforts occidentaux de l'Himalaya, le groupe B suivit quant à lui les tribus mongoles en Asie du Sud-Est et dans les plaines et les steppes asiatiques.  D'autres individus du groupe B émigrèrent également vers l'Europe de l'Est.  À cette époque, le niveau des mers s'était élevé, supprimant toute possibilité de communication par voie terrestre entre l'Asie et l'Amérique du Nord, ce qui interdit aux nouveaux groupes sanguins d'essaimer sur le continent américain.  Les peuples amérindiens demeurèrent donc exclusivement du groupe O.

Source : page 33, "4 Groupes sanguins, 4 Régimes", version canadienne

 

Origines et apparition du groupe sanguin AB

Le groupe sanguin AB est rare : il regroupe moins de 5 % de la population mondiale.  Issu d'unions de populations européennes de groupe A et de populations mongoles de groupe B, il est aussi très «jeune», puisqu'il n'existe que depuis dix à douze siècles.  À la suite des grandes invasions barbares consécutives au déclin de l'Empire romain, l'union de conquérants et d'Européens donna naissance à un nouveau groupe sanguin, le groupe AB.

Les premières traces du groupe AB ne remontent guère au delà de l'an 900.  Les fouilles effectuées en Hongrie dans des nécropoles datant du IVe au VIIe siècle n'ont mis au jour aucun individu appartenant à ce groupe sanguin, ce qui semble indiquer qu'à cette époque les populations de groupe A et de groupe B n'étaient guère en contact ou, en tout cas, ne se métissaient pas.

Le groupe sanguin AB ayant hérité à la fois des caractéristiques du groupe A et de celles du groupe B, il affiche un système immunitaire particulièrement performant et apte à produire des anticorps spécifiques en cas d'agression microbienne.

Source : page 34, "4 Groupes sanguins, 4 Régimes", version canadienne

 

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